Amalgames et informations erronées

dans un article du Point

Droit de réponse de l’École Steiner de Verrières-le-Buisson suite à la publication, par le journal Le Point.fr, d’un article intitulé “Un prof Steiner fait la promotion de théories délirantes et racistes”, publié le 27/06/2019. Celui-ci comporte de nombreuses erreurs factuelles qui n’ont, à ce jour, pas encore été corrigées.


L’école Steiner-Waldorf de Verrières-le-Buisson s’indigne de cet article, car celui-ci associe à ses méthodes pédagogiques les théories publiées sur les réseaux par un professeur, dont elle s’est séparée précisément pour cause de désaccord mutuel profond et une incompatibilité avérée de ses idées avec les objectifs pédagogiques de l’établissement. La “morphopsychologie” par exemple, n’est pas un outil connu, ni utilisé dans la pédagogie Steiner-Waldorf.

L’école Steiner de Verrières le Buisson s’étonne que cet article fasse si longuement l’amalgame entre les théories personnelles de M Le Goff et la pédagogie Steiner- Waldorf avant d’enfin mentionner que cet enseignant a été congédié de l’école.  En outre, la supposée raison d’un « refus de stage », motivant la rupture de contrat, et énoncée dans l’article, est une information erronée.

Par ailleurs, les sources et exemples utilisées pour parler de la pédagogie Steiner-Waldorf posent questions : que ce soit en citant sans réserve, et dans deux articles, les dires de M. Perra (évincé d’une école Steiner-Waldorf suite à de graves manquements à la déontologie), ou en mettant en avant les « théories délirantes » de M. Le Goff (exclu lui aussi). Pourquoi ne pas interroger une personne réellement représentative de cette pédagogie ?

L’école Steiner de Verrières-le-Buisson est effectivement un établissement privé sous contrat avec l’Education Nationale. Concernant M Le Goff, elle a fait preuve de réactivité et a immédiatement déclenché, dès qu’elle a eu connaissance des propos publics de M Le Goff,  un processus officiel de rupture. Si l’école a maintenu ce professeur en poste jusqu’à la fin de l’année scolaire, en l’accompagnant de manière rapprochée et régulière, ce n’est absolument pas pour « protéger l’anthroposophie » comme avancé dans l’article, mais pour ne pas déstabiliser les enfants dans une année en cours. Notons que M Le Goff n’a utilisé aucune référence à ses idées personnelles pendant ses cours.

L’école de Verrières est toujours ouverte aux journalistes, qui peuvent venir la visiter et s’informer sur la réalité de ses pratiques pédagogiques.